Le sacrifice des Poilus, le devoir de mémoire continue
Cette année, Milan presse, l’entreprise qui publie 1jour1actu, a lancé une grande opération en souvenir de la Première Guerre mondiale : “Les enfants pour la paix”.
Tous les élèves de CM2, en France, ont reçu un exemplaire du journal qui présentait l'importance du monument aux morts dans une commune. Les classes qui le souhaitaient pouvaient participer à un concours d'écriture et de dessin représentant un symbole de la paix.
Des élèves de CM2d ont réfléchi, enquêté, écrit sur un des monuments aux morts de Marcq-en-Baroeul. Voici leur article....
Le sacrifice des
Poilus, le devoir de mémoire continue
Cent ans après la fin de la Première
guerre mondiale, la ville de Marcq-en-Baroeul se souvient toujours des soldats
morts pour la liberté de ses citoyens.
L’obélisque surmonté d’un
arc de triomphe Les noms gravés
sur les plaques de marbre
Au cimetière
du Bourg, 344 noms sont gravés sur le monument aux morts de la ville, reflet du
sacrifice des Poilus et de la souffrance de la population marcquoise durant
quatre longues années. Les jeunes générations honorent encore leur mémoire. Se
souvenir d’eux c’est entretenir le respect, la fraternité et mettre tout en
œuvre pour maintenir la paix. Par sa fière allure, le monument aux morts du Bourg
surprend le visiteur. Il est simple, pourtant. Peu d’ornements, peu de détails.
Seulement un arc de triomphe, et des plaques de marbre où défilent des
centaines de noms B ; Jules, H. Paul, C. Lucien…Morts pour la paix et pour
leur pays. Si les enfants peuvent découvrir aujourd’hui ce monument et
comprendre à travers lui l’Histoire de Marcq-en-Baroeul c’est que les sites de
mémoire et les commémorations qui rythment une année permettent de ne jamais
oublier ces soldats sacrifiés pour sauver leur pays.Dès 1897, la ville fait
construire une obélisque pour commémorer la guerre 1870-1871. La Grande Guerre
a ensuite fait des ravages dans la région Nord Pas-de-Calais… et
Marcq-en-Baroeul n’a pas été épargnée. Pour honorer ses soldats morts au
combat, la ville, en 1925, confie au
sculpteur Alfred Sauvage la réalisation de l’arc de triomphe surmontant l’obélisque.
Un devoir de mémoire
Que veut-il
raconter, à travers ce monument? Des dates et des mots : « 1914-1918.
Aux morts » . Quatre ans de guerre, une longue liste de noms inscrits
par ordre alphabétique sur des plaques de marbre, et cette phrase qui se
détache, blessante : « A tous ses enfants morts pour la
France », entourée de ces mots : « honneur », « patrie ».
« C’est incroyable de voir tous ces
noms et ces prénoms. Ces gens sont morts pour que la France soit en paix et
toutes ces personnes ont été courageuses. Rendons-leur un hommage »
s’émeut Isaure, une élève de CM2. La croix de guerre, le casque Adrian, les
lauriers et les feuilles de chêne, les couronnes et les drapeaux évoquant
différentes batailles. ..Le monument est orné de symboles forts, témoins du
courage et de la volonté des soldats, honorés ici pour l’éternité. Dans ce lieu
de mémoire, les enfants expriment leur émotion.« Je ressens de la tristesse, l’envie de pleurer. Je me dis que même des
civils ont été tués » remarque Aristide, dix ans. « Je suis émue pour les familles qui ont
souffert pour leurs pères ou leurs grands -pères morts à la guerre et pour ceux
qui sont morts sans faire la guerre » ajoute Louise, une autre
écolière.
Cette grande
Guerre a laissé des traces dans le Nord Pas-de-Calais, une région située au
cœur du premier conflit mondial. A Marcq-en-Baroeul, deux monuments aux morts,
un square du souvenir, deux carrés militaires, des plaques commémoratives
permettent d’honorer la mémoire de tous ceux qui ont combattu et parfois donné
leurs vies pour que les générations futures puissent vivre dans une France
libre. La paix est fragile, en chaque être il y a un désir de paix. A
l’image de la colombe et de son rameau d’olivier, les enfants doivent être des
ambassadeurs de paix et d’espérance et apprendre sans relâche à communiquer, à
négocier, à être solidaire entre eux
« il faut arrêter la guerre, la vie
n’est pas dans l’air mais dans le cœur » conclut Samy, jeune marcquois
de 10 ans.
Texte
coécrit par Hector, Gabin, Gaspard, Aristide, Baya, Lou, Héloïse, Théophile,
Joséphine
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